Quels points communs y-a-t-il entre le brevet des collèges tout juste réformé et le Rapide-de-Seichamps-avec-lots-pour-tous ? Eh bien, ils ont tous les deux lieu au mois de juin, et comme à l’Ecole des Fans, tout le monde gagne à la fin. Néanmoins, il y en a quand même un qui a un peu plus gagné que les autres, c’est Maître Claude, dont le lot égayera sans doute la prochaine réunion de direction, le comité te remercie par avance.
138 pousseurs de bois (certains inscrits avaient fait l’école buissonnière, au grand dam -légitime- du directeur Jacques Martin Alain Baris) se sont donc affrontés dans une ambiance chaleureuse et un gymnase surchauffé qui fleurait bon la kermesse de fin d’année. Parmi eux, une joyeuse bande de garnements vandopériens, jeunes ou moins jeunes, dont, outre le gagnant, deux primés (Louis 1er pupille et Bérénice 3ème féminine), et un déprimé (l’auteur de ces lignes).
Comme chaque année, on saluera l’organisation sans faille de ce tournoi sympathique et atypique, avec, pour cet opus, un système suisse accéléré (mettre ces deux mots côte à côte produit une impression étrange) qui a donné lieu parfois à des appariements et à un classement un peu surréalistes, mais qui a fait le bonheur des petizélos, tant mieux pour eux, et une bande-son que l’on qualifiera de postmoderne pour avoir l’air cultivé à peu de frais. A propos de fraîcheur, et puisque ma remarque à propos de la Country-beurk semble avoir été entendue, je suggère au Grand MAlain de condamner tous ceux qui auront oublié leur rouge chasuble dans les compétitions par équipes à servir de boys – ou de girls, on n’est pas sexiste – pour éventer les participants de l’an prochain, en cas de forte chaleur. Et puis, si quelques déos pouvaient figurer dans les lots…