Une pomme de terre en NIV : chapitre 3 (Seichamps)

par

Matthieu Pourquet

publié le

15 décembre 2014

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Con-te rendu mode d’emploi

Lecteur mon ami, tu ne m’en veux pas si je te tutoie ?

Je dis tu à tous ceux que j’aime, même si je ne les ai vus qu’une seule fois. Rappelle-toi, Barbara, ce n’est pas de moi : c’est de Prévert.

Alors, Barbara, Pierre, Paul, Robert ou Jacques, qui que tu sois, laisse-moi te préciser ceci : il n’y a évidemment jamais eu dans mes con-te rendus si bien nommés l’ombre du début du commencement de l’embryon d’une quelconque marque de mépris envers nos adversaires, ou envers qui que ce soit d’ailleurs, mais cela je n’ai pas besoin de te l’expliquer, tu l’avais compris. Tu peux donc être rassuré, toi qui t’es égaré sur ce site subversif : tu as autant de risque d’y trouver une vraie vacherie que dans un plat de lasagnes surgelé, c’est dire.

interclubs seichamps 013Mais puisque tu as besoin d’un mode d’emploi, le voici : mes pathétiques pitreries n’ont d’autres prétentions que de tenter de dépoussiérer un peu un genre compassé et convenu en essayant péniblement d’amuser la galerie avec des jeux de mots peu subtils et un ton décalé, le tout saupoudré de références littéraires, cinématographiques ou d’allusions à l’actualité. Je mélange le réel et la fiction, la grande histoire (le match Anand -Carlsen) avec la petite, le pastiche avec la parodie, le burlesque avec l’héroï-comique, l’humour noir avec le rire jaune. Bref : il convient de prendre mes bouffonneries au 2nd, 3ème, 4ème, voire 12ème degré les mois de Beaujolais.

L’humour consistant avant tout à rire de soi, conviens, lecteur mon ami, que je ne m’épargne guère. Et si je me peins sous les traits d’un capitaine vaguement dépressif, franchement gaffeur et complètement paranoïaque, le capitaine Patate, ce n’est que pour mieux te divertir. Car on peut jouer sérieusement aux échecs sans pour cela se prendre au sérieux. Mais il est vrai que les clowns n’ont pas bonne réputation de nos jours… triste époque.

 

Cela dit, lecteur mon ami, si mes petits écrits, au lieu de te faire sourire, t’ont un jour piqué les yeux ou le coeur, j’en suis profondément désolé et te présente mes plus plates excuses : tel n’était pas mon but. Gens una sumus.

Tirant les leçons du passé, et dans le souci louable de ne pas écorner davantage l’image des échecs en général et de la Lorraine en particulier, image que j’ai amplement contribué à dégrader depuis toutes ces années avec ma consternante petite chronique, je m’engage, lecteur mon ami :

1) À arrêter les plaisanteries « de terroir » douteuses et déplacées qui, bien qu’elles aient été faites 1000 fois avant moi et qu’on soit à l’heure de la mondialisation et du « village planétaire » (Mc Luhan), froissent manifestement quelques susceptibilités régionales.

2) À modifier ce pseudonyme vulgaire et ridicule dont je m’affuble depuis bientôt deux ans pour te faire rire à mes dépens. Dorénavant, cette chronique s’intitulera « une pomme de terre en NIV », ce qui fait tout de même plus sérieux, et même ancien régime. Disons que la particule rachètera peut-être la partie tête.

3) À ne jamais publier ici une de mes parties. En effet, quand je joue, les échecs en sortent rarement grandis.

Une dernière chose encore, si tu veux bien. En bas à gauche, tu trouveras ces mots inscrits dans un joli bleu turquoise : « laisser un commentaire ». Tu cliques dessus, un rectangle apparaît comme par magie, et avec ton clavier et tes petits doigts agiles, tu peux libérer ta bile et dire tout le mal que tu penses de mon petit article. Mais si par bonheur il t’a plu, tu as le droit de l’écrire aussi.

Bon. A présent que tu as tout compris, lecteur mon ami, laisse-moi te raconter le match.

Vandoeuvre 3 souffrit contre Seichamps. Mais on salue les débuts – victorieux ! – de Yannick !

Toute ressemblance avec ce site jusqu’à hier bien géré par un président qu’on aime bien quand même, même s’il n’arrête pas d’embêter ma pauvre petite fille sans défense, ne serait pas forcément qu’une coïncidence.

Et pour voir la tête satisfaite de nos bourreaux une fois leur crime de lèse-nous accompli, ça se passe encore ici (et je précise que je ne boudais pas, mais que, plongé dans mes pensées, je méditais, mais cela Monsieur le président de Seichamps ne peut pas le comprendre…)

 

 

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